Black Holes and Revelations est le quatrième album studio du groupe de rock britannique Muse,
sorti en 2006. L'album est enregistré en France et à New York, et marque un nouveau changement de style
musical pour le groupe. Comme les albums précédents, il conserve toutefois des connotations politiques et
de science-fiction avec des chansons couvrant des sujets comme la corruption politique, une invasion extraterrestre,
la révolution et le nouvel ordre mondial.
L'album est bien accueilli par le public, étant notamment certifié triple disque de platine au Royaume-Uni
et en France, ainsi que par la critique, et il est suivi d'une longue tournée à travers le monde. Le titre de
l'album provient des paroles du single Starlight.
Contexte
Le groupe écrit les chansons de son nouvel album et commence leur enregistrement au Studio Miraval
(où a été enregistré The Wall de Pink Floyd), dans le département du Var. Dans le but de travailler avec de
nouveaux instruments, le groupe fait l'acquisition de vieux synthétiseurs et apprend à s'en servir en expérimentant sur place.
Éprouvant des difficultés à choisir les chansons devant figurer dans l'album et trouvant qu'ils sont trop coupés
de la réalité dans ce château isolé, les membres du groupe décident de terminer l'enregistrement de l'album à
New York avec l'aide de leur producteur Rich Costey.
Analyse
Le quatrième album de Muse est l'un des disques les plus exagérés de l'année, mélangeant d'énormes paysages
sonores doom, des guitares grondantes et des effets sonores de l'ère spatiale avec les gémissements d'opéra de
Matthew Bellamy et des paroles sur des choses comme la mort, l'injustice et «les superstars aspirées dans le supermassif.
” Ce n'est pas si surprenant venant de ces gloomsters sous-Radiohead; ce qui est surprenant, c'est que la plupart du temps,
les trous noirs et les révélationsfonctionne réellement. Il y a de la place pour la mélodie sur des chansons
séduisantes comme "Invincible", une épopée avec des tambours militaires et une guitare à faisceau laser.
Le premier single élégant et chargé de voix de fausset "Supermassive Black Hole" frappe comme le premier Depeche Mode,
et "Starlight" définit un crépitement étincelant et des évanouissements de style Coldplay sur un groove presque power-pop.
Quelques hymnes de science-fiction "Knights of Cydonia" et "City of Delusion" sont aussi ridicules que leurs noms de
piste. Mais si vous parvenez à suspendre un peu votre incrédulité, les trous noirs et les révélations pousseront
vos boutons de plaisir.
COVER-STORY
La pochette de l'album est conçue par Storm Thorgerson, le designer graphique à l'origine notamment
du logo du Dark Side of the Moon de Pink Floyd. La couverture de l'album s'inspire de la chanson Knights of Cydonia.
La scène représente quatre hommes autour d'une table dans un paysage martien. Trois chevaux miniatures sur la table
font écho aux chevaliers de la chanson mais également aux quatre cavaliers de l'Apocalypse.
Le livre de l'Apocalypse se traduit en anglais par Book of Revelation et apporte des révélations sur la fin du monde.